Lee Sang Kim Primrose
AVATAR : Lee Chang Seon
DOUBLE COMPTE : Seo Sung Eun
ANNEE : Professeur
SITUATION : Célibataire
Astaprim Chaser Wellowice
As long as your by my side, even if the whole world is my enemy, i’ll fight.
| Sujet: PRIMROSE ❧ Mer 23 Mai - 15:29 | |
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| Nom - Lee Prénom - Primrose Sang Kim Sexe - Masculin Age - 30 ans Nationalité - Coréen Ancienne tour : Gong-gi Profession - Professeur de magie draconnique
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caractère ;
« Je n'ai plus la capacité de penser ni même celle de réfléchir... » Je dois mon prénom à la passion de ma mère, qui était - et est toujours, fleuriste. Elle s’est réfugiée dans le monde floral quand elle était tombée enceinte, d’après ce que j’ai compris. Mon prénom a une consonance féminine, mais cela ne le dérange pas. Primrose signifie Primevère : c’est la fleur symbole du premier amour. Elle m’a expliqué plus tard que j’étais son premier amour, son fils, et que c’est ainsi qu’elle voulait rendre hommage à ce lien. Je ne sais pas vraiment comment me décrire... J’ai eu une succession de trois personnalités - enfin je pense. D’abord une un peu renfermée, soumise, que j’ai eu avant de découvrir Astahi et de tenir tête à mes parents. Ensuite, celle que je considérais comme ma vraie personnalité. La joie de vivre, la curiosité, le besoin incessant de liberté, l’ambition d’aider les autres à faire de leur mieux, tout en faisant vivre mes petits caprices et un petit sale caractère bien découpé. Et puis mon actuelle personnalité... Je ne sais même pas si c’en est une. Plus grand chose ne m’intéresse. Je suis devenu irritable, j’ai tendance à m’énerver pour un rien ou au contraire, je reste passif. Je suis tout à fait désintéressé du monde. Mes élèves ont désormais intérêt à se tenir à carreau, parce que je ne ferai pas de cadeau pendant les cours. Ils ont aussi intérêt à prendre soin, vraiment soin de leur dragon, si j’observe la moins négligence, ils le paieront plus que cher, ils en ont la parole. En résultat, je n’ai plus rien à dire. Je ferai mon boulot, je mangerai ce que j’ai envie de manger et je mettrai des sales notes si certains le méritent. Mon caractère, c’est le mien, vous le découvrirez au fur et à mesure. Qu’y a t-il à décrire ? Je le répète, je n’ai plus rien. histoire avant d'entrer à astahi ;
« Tu étais toute ma vie, depuis que je t’avais rencontré. Tu avais donné un sens à mon existence, tu m’avais poussé à accepter que les miroirs renvoyaient une image humaine et non un fantôme. C’était il y a quatorze ans. Notre première rencontre. Je me souviens de ce premier jour, où tu as atterri dans mes mains. Tu n’étais à ce moment qu’un oeuf ovale, magnifique, qui brillait de couleurs étonnantes, sur lesquelles je ne pouvais mettre de nom. Je t’ai serré contre mon coeur, pour te réchauffer. À ce moment-là, j’ai su. Que je ferai tout pour te protéger, que tu serai le seul dans mon coeur, dans mon âme, et qu’ensemble, on serait les meilleurs. Parce qu’il n’y aurait que nous. Ensemble, pour toujours et à jamais ! »
Je tombai à genoux. Mes doigts s’écartèrent et laissèrent tomber les roses blanches sur le tas de terre fraîchement retourné. J’avançai une main tremblante et touchai la pierre immaculée. Combien de temps je suis resté ainsi, je l’ignore. Je ne pleurai pas. Ma douleur était au-delà des larmes. Il n’y avait plus rien, sauf un grand vide, qui ne pourrait jamais être comblé. Je n’avais plus envie d’être ici.
Je suis né dans la ville d’Incheon, à cinquante kilomètres à l’ouest de Séoul. Ma mère était une jeune femme seule, je n’ai jamais entendu parler de mon père et je n’ai jamais poser de question à son sujet. S’il ne voulait plus de ma mère dans sa vie, je ne vois pas pourquoi je voudrais de lui dans la mienne. Je dois beaucoup à ma mère. Elle s’est mariée environ cinq ans après ma naissance, avec un homme simple mais agréable. Je n’ai jamais été un garçon turbulent, mais plutôt calme, qui passait beaucoup de temps avec les livres et les jeux vidéos. En grandissant, j’essayais de me trouver des coins tranquilles. J’ai toujours adoré grimper aux arbres, j’étais très agile. Je restais des heures perché là-haut, à observer le ciel, discuter les oiseaux ou détailler les quelques personnes qui passaient parfois. J’emmenais avec moi mon petit chaton, offert par mon beau-père pour mes onze ans. Nous nous entendions bien, et je l’adorais, cette petite boule de poils. J’aimais particulièrement l’hiver. J’attendais chaque année la neige avec impatience. Ma mère m’avait raconté que j’étais né un jour neigeux... Peut-être y avait-il un lien ? Il n’en restait que j’aimais sautiller pour attraper les flocons, me rouler dans la neige pour faire et des anges et construire des bonhommes de neige, tout jeune gamin que j’étais.
Lorsque j’atteignis l’âge de douze ans, la famille s’agrandit : ma demi-soeur était née, Dambi. Et un an après, une autre petite soeur encore ! J’étais dorénavant l’aîné et je devais montrer l’exemple... Ou pas. J’ai toujours aimé beaucoup mes petites soeurs, mais sans le vouloir je crois que je me sentais parfois de trop. Je me rapprochais alors davantage de ma mère, qui m’aimait toujours autant et qui avait toujours voulu le meilleur pour moi. Le collège fut pour moi une totale curiosité. En effet, j’y ai découvert bien des choses, bien des sentiments... Mon entrée dans le monde adulte se faisait progressivement. C’est à cette époque que ma famille a déménagé à Séoul. J’ai pu découvrir l’immense dôme protégé de l’école d’Astahi, dont on parlait parfois... Quelle immense et belle chose ! J’aimais bien rêvé d’y aller, mais j’étais sûr de ne pas pouvoir faire partie des heureux élus. Je n’avais rien d’exceptionnel, une vie toute simple et des parents qui imaginaient de grands projets pour moi. J’ai sauté deux classes. J’avais la chance d’apprendre plus vite - j’avoue que je ne faisais que ça, mes amis devaient vraiment me traîner pour me sortir de mes livres et mes cahiers. Je suis entré au lycée plus tôt que prévu. Je me sentais un peu petit et pas trop chez moi, mais bon... Au final je n’ai pas eu trop de souci. La surprise de ma vie a surgi au cours des vacances d’été. J’ai reçu une lettre, très spéciale. Une lettre d’Astahi. Je n’y avais jamais cru... Je me souviens avoir tourné deux bonnes heures dans ma chambre, la bouche ouverte en mode poisson rouge, avant de descendre et me décider à en parler à mes parents. votre scolarité à astahi ;
C’est à Astahi que je me suis véritablement découvert, que ma personnalité s’est affirmé. C’est un environnement qui me convenait, et mon dragon m’a donné le goût de vivre. C’était absolument fabuleux. Je me découvrais une personnalité très curieuse, taquine et casse-cou. J’aimais toujours autant grimper aux arbres. Je n’hésitais pas à toucher le feu par curiosité, j’essayais de voler en sautant du haut d’un butte, sous les yeux catastrophés de mon cher dragon. La seule chose que je redoutais, c’était l’eau. Enfin, pas l’eau, mais les lacs, les océans... J’ai une terrible phobie des requins, aussi j’ai toujours peur qu’il y en ait un qui se balade dans les parages. Un des plus beaux jours de ma vie a été la première fois que je me suis envolé sur le dos de mon dragon. Nous nous sentions plus puissants et plus heureux que la personne la plus heureuse du monde. Nous découvrions la liberté dans son état le plus pur. Je suis sorti de l’école à vingt deux ans, après huit années d’études (à l’époque, on entrait beaucoup plus jeune à Astahi). J’étais vraiment triste de quitter l’école, et mon cher dragon également. J’ai eu à cette époque de longues discussions avec le directeur Moon. C’est alors que j’ai décidé d’entamer des études plus poussés, pour devenir professeur. J’avais vraiment d’excellentes notes à Astahi, j’étais sorti premier de ma maison, haut la main. Et c’est seulement deux ans après, deux ans seulement, que je suis devenu professeur. Cependant, j’estime utile de préciser que pendant ces deux ans, j’ai cru mourir, mais finalement le résultat est tout à fait à la hauteur. J’ai pu revenir à Astahi avec mon cher compagnon dragon. Je ne vous ai pas parlé de lui... Mon cher Lux Kolmongil, un magnifique dragon, qui me ressemblait étonnement au niveau du caractère. Il était toujours présent lors de mes cours. De plus, il s’inquiétait toujours des dragons de mes élèves. Nous étions connus de tous, et je crois, assez appréciés. Nous étions l’Équipe avec un grand é. J’ai toujours fait en sorte que mes cours soient aussi efficaces qu’amusants : c’est plus agréable d’apprendre. Lux Kolmongil n’était pas avare de conseils, et c’était très utile car il pouvait mieux expliquer aux dragons ce qu’on attendait d’eux. Bref, on se complétait à merveille. J’avais vingt sept ans quand il est mort. Malgré sa puissance et son âge... Lux est tombé malade. Au début, il résistait et faisait bonne figure. D’ailleurs, nous étions très peu à savoir son état. Je croyais vraiment qu’il s’en remettrait, je le soignais, je passais tout mon temps avec lui, nous continuions nos cours. Il est parti lors d’une fin de journée agréablement chaude. Nous nous baladions tranquillement devant le château. Sa respiration était sifflante, il marchait plus lentement que d’habitude. Il a fini par s’arrêter et se coucher, pour reprendre un peu de force avant de repartir. Mais il ne s’est jamais relevé. J’ai cru jusqu’au bout. Je suis resté auprès de lui, j’ai essayé de l’aider. Puis il m’a regardé de ses magnifiques yeux lagons. Nos regards sont restés profondément ancrés l’un dans l’autre. Puis il a murmuré qu’il m’aimait et que j’étais la seule personne qui avait jamais véritablement compté pour lui. Que comme lui pour moi, j’avais été toute sa vie. Qu’il avait été heureux. Et puis il est parti. J’ai vu la vie s’évanouir de son long et majestueux corps. Je suis resté bloqué pendant quelques minutes. Et puis je me suis mis à hurler et à sangloter. Je n’avais plus de raisons, plus rien, je ne pouvais réellement réaliser. Il allait se réveiller, se relever ! Les autres professeurs, les élèves et le directeur ont accouru. Ils s’y sont mis à cinq pour me maîtriser. Je n’ai plus jamais pu les regarder en face. L’enterrement de mon Lux s’est fait discrètement à ma demande, je ne voulais y voir personne. Seul le directeur Moon y a assisté, et moi-même. Je suis parti. Je ne voulais affronter le regard de personne - j’étais d’ailleurs resté enfermé jusqu’au jour de l’enterrement dans le cimetière des dragons. Moon m’a autorisé à partir. Je savais qu’il était le seul à comprendre ma douleur, ma souffrance et mon désespoir. « C’était il y a trois ans. Moon m’a contacté pour que je vienne reprendre mon ancien poste à Astahi. Que devais-je faire ? Après de longues tergiversations, j’ai accepté... De toute façon, tout ce temps n’a rien changé. Je suis brisé, anéanti et plus rien n’a de sens à mes yeux. Je n’arrête pas de voir l’image de sa pierre tombale devant mes yeux. De lui, étendu, dénué de toute vie. Je n’ai plus rien. » LUX KOLMONGIL 2014 - 2027 As long as your by my side, even if the whole world is my enemy, i’ll fight. pendant les trois ans ; J'ai vécu trois ans à Incheon, ma ville natale, loin de tout. J'ai exercé nombre de petits boulots, j'ai eu pas mal d'aventures. Rien à ajouter. Une vie sans Lux ne vaut rien.
« Rien à ajouter ? En fait si. Au final, c'est quelque chose d'important. Durant ma petite enfance, je me suis fait une amie avec qui j'ai conservé des liens très forts. C'était une jeune femme très fragile, souvent malade malheureusement. Nous n'avons pas été dans les mêmes écoles et nous avons eu plus de mal à communiquer avec mon entrée à Astahi - c'était la seule avec ma famille à être au courant.
Lorsque nous nous sommes revus, c'était juste après mon départ de Astahi et la perte de Lux. Elle avait grandi, elle était mignonne... Et toujours malade. J'ai pu rencontrer son mari également, qu'elle avait rencontré à l'université. J'avais tenté de lui cacher les raisons qui m'avaient fait revenir à Incheon... Mais elle n'était pas idiote, elle avait deviné que j'avais un souci. Et j'avais deviné qu'elle en avait un. En fait, elle était totalement désespérée. Dans mon propre désespoir, je ne pouvais que la comprendre. C'est avec difficulté qu'elle m'a avoué que son mari était stérile. Si lui le vivait bien, elle non. Je me souvenais qu'elle avait toujours souhaité avoir des enfants...
Et c'est quand ils ont demandé à me voir un soir, tous les deux, que j'ai pressenti ce qui allait se passer. Ils l'ont fait : ils m'ont demandé de faire un don. Moi ? Et c'était légal, ce genre de chose en Corée du Sud ? J'étais certes prêt à tout pour venir en aide à ma meilleure amie, mais me demander ça à moi, qui venait de perdre un être cher... J'ai d'abord refusé. Puis elle m'a longuement fixé, des ses yeux noirs qui reflétaient la tristesse. Ils sont revenus me voir le lendemain et j'ai fini par accepter. Ils m'ont payé le voyage aux États-Unis - ils voulaient faire ça là-bas. Je me sentais terriblement coupable vis à vis de son mari, même s'il était d'accord. Il m'a remercié plusieurs fois. Puis tout s'est enchaîné... Qu'on ne me reparle plus de magazines, de télé et de petit bocal, maintenant ça me donne la nausée. J'en ai parlé à mon amie, et cela l'a bien fait rire au final.
À notre grande surprise, elle est tombée enceinte dès la première tentative d'insémination. C'est assez rare... Je me disais que c'était à cause de sa grande volonté d'avoir un enfant. Après être rentré en Corée, je ne l'ai pas beaucoup revue. J'avoue que je préférais prendre de la distance, et rien de cette histoire - qui me dépassait complètement - ne parvenait à me faire oublier Lux. Lui aussi aurait voulu rencontrer une dragonne, devenir père... Il me racontait parfois comment il s'y prendrait pour élever des bébés dragons s'il en avait ! Il me manquait...
C'était un petit garçon. Ma meilleure amie m'avait harcelé au téléphone pour que je vienne le voir - j'étais malgré tout le père biologique... Mais je ne voulais pas mettre à mal la relation de l'enfant avec celui qui allait être son véritable père. C'est la dernière fois que je l'ai vu. Je ne voulais pas m'immiscer et je n'avais pas le coeur à cela. J'ai dit au revoir et bonne chance à ma meilleure amie et son mari... C'étaient de bonnes personnes. »
Ce que j'ignore encore, c'est que deux ans après cette naissance, une tragédie est survenue. Un banal accident de voiture... Qui a supprimé deux vies et rendu une autre orpheline. Enfin presque. Je ne suis pas au courant que ma meilleure amie est partie, et que mon fils est seul... Combien de mauvaises nouvelles vais-je pouvoir encore supporter ? Si je suis déjà incapable d'élever un petit dragon orphelin... Alors je ne suis pas digne d'élever qui ou quoi ce soit.
| Race - Inconnue Stade - I Nom - Inconnu Sexe - Inconnu Caractère - Inconnu -Inconnu Inconnu - Inconnu
| commentaires ;Je n'ai pas demandé à recevoir cet oeuf. Le directeur Moon me l'a imposé, et il n'y a pas eu à discuter. Sa couleur bleu me rappelle douloureusement mon dragon disparu, qui était un dragon bleu. Je laisse l'oeuf de côté, je m'en occupe le moins possible, je ne veux pas y avoir affaire. Je n'en veux pas, c'est une très mauvaise idée. Reste à voir comment les choses vont se dérouler... J'ai quelques inquiétudes.
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Dernière édition par Lee Sang Kim Primrose le Jeu 14 Juin - 20:27, édité 3 fois |
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Nagaï Shizuka
AVATAR : Go Ara
ANNEE : 6ème
SITUATION : Célibataire
NOTES : Très bonnes
Sverak
Les dragons sont aux rêves
ce que l'araignée est aux cauchemars
| Sujet: Re: PRIMROSE ❧ Mer 23 Mai - 17:28 | |
| C'était ainsi ; ta tour était celle du vent ; te voici désormais au rang de : |
" La sagesse de l'expérience "
Bienvenue dans le cercle des professionnels 사람 Saram : Les professionnels sont des gens rendus habiles par le temps : ils peuvent être professeurs, infirmiers, médecins pour dragons ou bien vendeurs d'objets spéciaux, par exemple. Grâce à leur expérience, ils sauront conseiller et aiguiller les plus jeunes. Cependant il ne faut pas oublier que ce sont d'anciens élèves, qu'ils ont appartenu à une des tours et qu'ils ont, de ce fait, un caractère unique. Si vous êtes en difficulté, n'hésitez pas à faire appel à eux ! Certes, ils peuvent vous impressionner, vous faire peur mais leur devoir reste bel et bien de venir en aide aux élèves, quelque soit sa tour d'origine.
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| Race - Inconnue Stade - I Nom - Inconnu Sexe - Inconnu Caractère - Inconnu -Inconnu Inconnu - Inconnu
| commentaires ;Tu n'aurais jamais du perdre ton premier dragon ; mais la vie est ainsi faite et la maladie te l'a pris sans hésiter. Mais le directeur ne tient pas à te laisser seul ; aussi t'offre-t-il une nouvelle chance. Certes, il se doute que tu refuseras mais as-tu réellement le choix ? Lui mieux que personne sait ce qui est bon ... Aussi, il a déposé dans tes bras cet oeuf d'un turquoise clair, un futur petit qu'il t'avoue seul car abandonné par sa mère. Vous êtes seuls tout les deux, peut-être qu'un jour vous vous ferez assez confiance pour former un magnifique duo et affronter les épreuves ensemble..
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J'édite sous peu ~ |
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